- ameutement
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⇒AMEUTEMENT, subst. masc.VÉN. vieilli. Action de grouper les chiens en meute; résultat de cette action.Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, DG, QUILLET 1965.— P. ext., rare. Action d'ameuter des personnes, avec généralement une intention hostile. Synon. soulèvement :• — Ah! la Marseillaise! ... disait Sabine, quel prodigieux rythme d'ameutement!A. DE NOAILLES, La Nouvelle espérance, 1903, p. 164.Prononc. :[
]. PASSY 1914 attribue à la voyelle de la seconde syllabe une demi-longueur.
Étymol. ET HIST. — 1. 1636 « assemblage de chiens en meute » (MONET, Abrégé du parallèle des langues fr. et lat. : assemblage an une meute : Il secutorum canum gregem coactis [...] ameutement, anvoi et adjonction an même meute : In coactam canum catervam, alterius catervae, immisio et adjunctio. Ameutement, concours au même meute et an même course et poursuite à la bête [...]); 2. 1re moitié du XVIIe s. « action d'ameuter (des personnes) » (Saint-Simon, XVI, 137 ds DG : les ameutements ... contre les ducs).Dér. de ameuter; suff. -ement (-ment1).BBG. — BÉL. 1957. — BOISS.8. — FÉR. 1768.ameutement [amøtmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1636; de ameuter.❖♦ Vieilli ou technique.1 (1636). Vén. Action d'ameuter (des chiens de chasse); résultat de cette action.2 (XVIIe). Action d'ameuter (des personnes) dans une intention de soulèvement ou de manifestation hostile.
Encyclopédie Universelle. 2012.